Sur la falaise V.HUGO extrait
une souris dans l'invisible. O douce âme inaccessible, Seul, morne, amer, Je sens ta robe qui flotte Tandis qu'à mes pieds sanglote La sombre mer. La nuit à mes chants assiste. Je chante mon refrain triste A l'horizon. Ange frissonnant, tu mêles Le battement de tes ailes A ma chanson. je songe à ces pauvres êtres, Nés sous tous ces toits champêtres, Dont le feu luit, Barbe grise, tête blonde, Qu'emporta cette eau profonde Dans l'âpre nuit.