Soir V.HUGO extrait
Dans les ravins la route oblique Fuit. - Il voit luire au-dessus d'eux Le ciel sinistre et métallique A travers des arbres hideux. Des êtres rôdent sur les rives ; Le nénuphar nocturne éclôt ; Des agitations furtives Courbent l'herbe, rident le flot. Les larges estompes de l'ombre, Mêlant les lueurs et les eaux, Ébauchent dans la plaine sombre L'aspect monstrueux du chaos.