En marchant la nuit dans un bois
Passants hideux, clartés blanches ; Il semble, en ces noirs chemins, Que les hommes ont des branches, Que les arbres ont des mains. II On entend passer un coche, Le lourd coche de la mort. Il vient, il roule, il approche. L'eau hurle et la bise mord. Le dur cocher, dans la plaine Aux aspects noirs et changeants, Conduit sa voiture pleine De toutes sortes de gens.